19.2.07

Metalorgie review


The French webzine Metalorgie reviewed us again but this time it's Pa Capona's turn. They've been with us since the beginning of Ventura, first by reviewing the 2 splits we did. Ventura wanna hug Metalorgie for that.
Here is the review.

Pa Capona
Note : 16 / 20

Un rapide coup d'oeil sur le site web de ces anciens Illford, Shovel et Iscariote nous apprend que "Pa Capona" signifie en patois Saviésan "Ne pas baisser les bras". A n'en pas douter, le trio helvète s'est efforcé d'appliquer ce précepte, car au bout de 4 ans d'existence arrivent enfin les premièrs disques et surtout ce premier album, véritable aboutissement des efforts de Ventura.

Les deux excellents morceaux du split avec Cortez laissaient entrevoir une tendance à cultiver les assauts bruitistes et écorchés autant que les atmosphères mélancoliques ("I Keep Starting") à travers un indie rock épais et puissant. Sur la même longueur d'onde, les 13 titres de Pa Capona distribuent autant de baffes que de caresses et entrevoient aussi bien l'énergie brute des guitares grasses et incisives que l'efficacité des mélodies classieuses et évidentes. Si on peut légitimement s'aventurer à quelques comparaisons comme Slint et Fugazi ("Violent, All The Time") pour l'aspect bondissant, le songwritting sans fioriture et le malaise quasi permanent ou Dinosaur Jr pour la violence des parties noise, Ventura propose une réelle alternative, voire même une des meilleures depuis un moment dans le genre.

Ventura met en avant un talent de composition bluffant qui, évitant les répétitions et autres essorages de recettes bien connues, mise sur une efficacité sans temps mort. A l'image des distorsions électriques du fabuleux "Limits" ou de la rythmique tragique de "Let Yourself go", chaque titre fourmille de trouvailles qui renouvellent l'intérêt à chaque instant. Capable de la plus grande finesse comme des dégringolades sonores les plus inattendus, Ventura donne le tournis, mais pas celui qui endort l'esprit, celui qui le fait pétiller de milles feux ! Quant au chant, tendu et soutenu par un grain très particulier, son adaptation à chaque situation lui permet d'insuffler une véritable âme sans trop habiter les compositions. Au final, même si on a un peu tendance à se rabattre sur les titres les plus "tubesques" ("Limits", "Thouhts and speeches"), les suisses réalisent un beau carton plein.

Présenté dans un beau digipack et servi par une production typée "live" taillée pour la course, Pa Copona est un premier album étincelant, efficace et très personnel qui saura faire son trou sans difficulté chez les amateurs d'indie-rock noisy de haute volée.

Senti.


16.2.07

Trespassing is not a crime.



We've been reviewed on the Swiss webzine Trespass.
I've never heard of it, but nevermind.....it's cool, they like us and this is all we ask, apart from cash, horny naked chicks and a bus.

Here is the review (in german):

Ventura - Pa Capona (Get a Life Records)
Text: Monthy

Was eine richtige Indy- oder Postrock-Band ist, lässt sich gut und gerne mit dem Prädikat "Form vor Inhalt" beschreiben. Dies ist für Journalisten, die dem Inhalt üblicherweise eh kein Promille Beachtung schenken, äusserst praktisch. Ich habe mich nun gefragt, welche Form ich dieser Musik denn konkret zuordnen würde. Und die welschen Gitarrenfreaks wecken schon mit ihrem Bandnamen Assoziationen zu Hauf. Ventura erinnert mich also ans momentan stürmische "Herbst"-Wetter. An Wolken, die am Himmel zerrissen und neu gruppiert werden, und dabei unter gleichen Voraussetzungen immer wieder Neues erschaffen. Die oft wiederkehrende Wetterberuhigung und das neuerliche Aufbegehren des Sturms zeichnen Mike, Diego und Philippe gekonnt in Notenform auf Papier. Genauso nachdenklich und verloren wie die bi-polare Musik von Ventura tönen denn auch die Songtitel über die Farbe von Drogen ("The colour of my dope") oder übers Reden und Nachdenken ("Thougts and speeches"). Dass Ventura dabei ihren Hörern eigentlich raten, was sie selbst nicht auf die Reihe kriegen ("Let yourself go" vs "I keep position"), passt irgendwie ins Bild. Und auch dass die drei Jungs und Gastsängerin Valerie Niederöst dauernd gewalttätig seien ("Violent, all the time") halte ich für ein Gerücht - auch wenn sie manchmal tönen, als ob jemand mit einem stumpfen Gegenstand erschlagen würde...



I take the opportunity to thank everyone who came at our 3 shows last week and also the Ebullition in Bulle, the Hacienda in Sierre but not PTR in Geneva. We had a really good time playing with Disco Doom and Sigurd.
I also wanna thank Patch who took some really cool pictures from the show in Sierre.


You can find his myspace here.