24.5.07

French distribution


I'm pleased to announce that from now on, we'll be distributed in France by La Baleine, which means you'll find Pa Capona much easier.

Officially, the realease date was 9th of May.

Since we have only around 100 copies left of Pa Capona Version 1.0 and we decided we'll sell them only at the gigs, you'll now find in shops Pa Capona Version 2.0.
Version 2.0 is a just a change of packaging with a glossy cd case, which means for those who purchased the V1.0, it will be soon a bloody collector!!!!

La Baleine will also released the 2 vinyl splits we did with Cortez and Disco Doom.

9.5.07

Reviews and a bonus

The other day, I read through all the reviews about Pa Capona we had until today and I couldn't believe how amazing those reviews are!!!! So I just wanna take this opportunity to thank everyone who spent some time listening to the album and then writing about it. On behalf of Ventura, thank you very much, it means so much to us, you can't imagine.

This week, we had 2 new reviews. The first one from the fanzine/webzine Cafzic and the other one, which will appear in next month's issue, is from the French magazine Rocksound. They'll also include in the CD sampler that comes with the magazine one of our tracks, Back To Sender.



VENTURA " Pa capona " (Get a life) CD
Il y a des disques qui bousculent, qui touchent tripes et cœur en même temps… VENTURA est une formation de Suisse Romande dans laquelle on retrouve du SHOVEL, ISCARIOTE et ILLFORD. Musicalement c’est rock, noïse, pop, bruyant, malsain… Malsain mais mélodique, fuyant et attirant. J’aime beaucoup le chant qui, ne nous le cachons pas, fera de suite penser à KURT COBAIN. Complainte plaintive, voix qui bascule, qui trébuche, qui donne la larme à l’œil sur un paquet de morceaux. Le groupe alterne pause sans sourire, tristesse visible à la commissure des lèvres, paupières qui flanchent, mélancolie insoutenable avec un rock fiévreux, tendu aux variations noïsy grandioses.
A la première écoute je me suis senti débordé, c’était beau mais bancal, j’ai réessayé, je me suis posé et là que voulez-vous, en plein mille, j’ai sombré. « Ovens » est parfait, je frémis, « Let yourself go » aussi, « Back to sender », « The question », « Everything », « Limits ».
En regardant vers Lausanne on entrevoit de belles choses mais il n’est pas certain que les habitants soit aussi flatteur envers leur grosse bourgade. Pour faire une telle musique il faut avoir l’esprit bien songeur, les racines sensibles, ce sont de véritables forcenés de la mélancolie avec des rêves noirs peu recommandables.


Taken from next month's issue - Rocksound magazine (french edition)



Now you all wanna know what the f**k is the bonus, innit?????

Well, last week end Philippe, under his solo project's name Minsk, gave a very intimate gig for a friend's birthday. All I can tell is that Phil put all his heart in this effort.
I spent an amazing time listening to him covering so good different songs from bands such as Shellac, PJ Harvey, Guided By Voices, The Flaming Lips or The National.
I couldn't resist posting the video of one of them: Low's Death of A Salesman.


4.5.07

Ventura in Krinein


The French website Krinein reviewed Pa Capona and it's another match that Ventura won!!! Zdenek 0 and Ventura 1.

Unfortunately if you can't read French you won't understand a word of what Zdenek wrote but also, you won't be able to read that website and really, that's a shame because it's a good website.


Ventura - Pa Capona
Critique par Zdenek - le 04/05/2007


Il aura fallu près de quatre ans à Ventura pour livrer ce premier album. Attente méritée pour qui s'était laissé séduire par leurs splits en compagnie de Disco Doom ou Cortez, tant les trois Suisses (hum...) relèvent le défi de produire un disque bruyant qui ne se contente pas de défenestrer l'auditeur.

Bras de fer

Histoire de ne pas trop donner l'impression de sans cesse répéter les mêmes paroles, on vous évitera l'habituelle rengaine sur la qualité et la vitalité de la scène amplifiée suisse. Le nombre de ses acteurs ne semble toutefois pas faramineux puisqu'on y trouve régulièrement des têtes connues, ici des membres de Shovel, Iscariote et Illford qui se sont retroussés les manches pour devenir rapidement incontournables. Pour l'anecdote, on signalera au passage que le titre vient de la devise de Saviésan, qui signifie « ne pas baisser les bras ». Ca tombe bien, on vient de parler de manches, avouez que la vie est cocasse. Quoi qu'il en soit, on ne surprendra personne en annonçant que l'ombre de Fugazi plane largement sur cet album, qui s'étend d'un post-rock (voire hardcore) cataclysmique à un rock noisy à la langue bien pendue. On y ajoutera un dernier style : l'emo. Aïe, en voilà un mot qui fâche et pourtant, ici pas d'eyeliner et de sapes lustrées, mais bel et bien un emo viscéral et tendu comme un arc. Tout cela pour dire que, si la basse et les rythmiques cognent souvent, si les guitares savent se montrer denses et grenues et si le chant est aussi nauséeux que fragilisé, le trio possède assez d'expérience pour varier les plaisirs/douleurs.
Entêtement tapageur sur le rythmé I Keep Position, mélancolie et instruments liciers pourr I Keep Starting, qui se dilate jusqu'à la tourmente, stances menaçantes et fracas ponctuels sur Violent, All the Time : sans trop bouleverser les édits des pionniers, la triplette est assurément capable de défier l'ennui et de signer des compositions abouties et sans entraves. Toujours en équilibre entre placidité et conflagration sonore, la musique du combo atteint toutefois ses cimes sur Limits, parfait pour des travaux de démolition lorsque les cordes se mettent à fuser, sur Let Yourself Go, où l'acoustique se mêle aux exhalaisons électriques pour un rendu aussi dramatique qu'il est grisant de puissance, ou encore Thoughts and Speeches, dont les riffs finaux vous amèneront à énoncer un « les bras m'en tombent » de circonstance.

Emporté et écorché sans virer à l'inaudible, ce premier disque de Ventura est publié en édition limitée et serti d'un packaging de ceux qui donnent encore envie d'acheter des disques plutôt que d'accumuler ces fichiers uniformément ternes. Pour ceux qui sont arrivés jusqu'à cette conclusion et dont l'intérêt est titillé, il faudra donc se montrer diligent pour profiter de cet petit carton que l'on n'a pas senti venir.